
En cette nuit
Il est tard, tard,
et je sombre en lui.
Lentement ma guitare
perd ses phonème
plus personne ne l'aime
Je m'étant alors, or
nimber d'ombre je m'endors
dans le jardin désespéré
Ridé est mon front froissé
par les morts. Fées !
Où te cache tu ?
Inspiration reviendra tu ?
Sans toi suis-je en vie ?
Ou animal parqué à l'agonie ?
Mais que vois-je ?
Ma sirène dans les nuages
Elle s'approche de mon rivage
Mes yeux s'accrochent à son visage
Et dans son jargon me chante,
elle me charme et me hante...
Mais si
je la poursuit
en un temps elle détale
tant de supplice ! femme fatale !
je tombe, dans son sillage
mes ailles fondent, je naufrage.
Dix vagues n'emportent
J'ai bu la belle, l'adonne,
tu disparaît, m'abandonne
tel un orphelin devant la porte.
Les flots roule et me coule
Mon être se déchire par la houle
Sur une barque mon corps s'écroule.
J'ai perdu mon âme saoule.